azona

ocean is my grave

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ocean is my grave

Jeudi 17 décembre 2009 à 11:34

http://azona.cowblog.fr/images/Imagesblog/Chevalselle.jpg
J'ai malheureusement été toute seule durant cette petite heure, ma collègue n'a pas pu venir (snif, snif). Bien excepté que mon cheval fût une fois de plus super méga crade, que j'ai passé un temps fou à le brosser pour enfin de compte le monter à moitié mouillé et sale.... J'ai fini par le sortir du boxe sous la pluie et j'ai limite couru jusqu'au manège couvert!

Le cours fut donc basé sur ma position dans les différentes allures (pas, trot et galop), toujours du mal avec ces fichus talons qui remontent!!! >_< Pas mal de progrès à faire, j'ai la fâcheuse tendance de me pencher en avant dans les changements de direction....

Bref, va falloir encore s'améliorer!!!! ^^

Ps : ce cheval n'a rien à voir avec celui que je monte ^^


Mercredi 9 décembre 2009 à 19:41

http://azona.cowblog.fr/images/Imagesblog/09060310572920.jpg
Aujourd'hui mon frère a appris combien je gagnais par mois, et il a trouvait ça honteux. lol. Ma mère lui a donc expliqué que ce n'est pas parce qu'il avait trouvé une bonne place, que c'était le cas de tout le monde. Du coup, il a revu son jugement à mon sujet, il me voyait comme une profiteuse, semi assistée fainéante, il a donc pigé que si je n'ai pas de chez moi, c'était parce que je n'avais pas les moyens (ben oui toute seule un appart à 350€ le loyer, c'est la moitié de ma paie pratiquement xD), que si je n'allais pas les voir lors de mes rares weekend c'est par manque de sous et pas par paresse.

Aujourd'hui j'ai eu mes résultats d'analyse, et ils ne sont pas bon. J'ai donc envoyé un mail à mon endoctrinologue, j'attends donc sa réponse pour savoir se que je dois faire. Il semblerait que je sois passée en hypothyroidie, après à voir si c'est à cause de mon traitement contre l'hyper qui est trop fort ou bien si je sombre doucement vers l'hypo....

Aujourd'hui, je pense à ma semaine de boulot qui m'attend, et je prend peur. Je n'ai pas envie de la commencer, j'aimerais tellement stopper le temps, mais bon d'un autre côté, darling revient Vendredi, si il arrive à avoir un train vue qu'il y a grève....



Mercredi 9 décembre 2009 à 18:51

http://azona.cowblog.fr/images/Imagesblog/08101409405342.jpg
Tout le monde a des moments de baisse de régime, ou bien de manque de motivation ou inspiration, mais moi ça perdure depuis un petit moment et ça commence à m'agacer.

Excepté mon envie de ne rien faire, je suis en plus fatiguée et un peu déprimée. Rien ne me motive sérieusement, rien ne me donne le goût de faire quelque chose ou de me bouger.

Un truc tout simple, à l'approche de Noël, j'adore décorer la maison, y réfléchir et embellir ma collection de guirlande lumineuse, mais cette année rien. Ce fût plus un calvaire, une corvée, d'ailleurs ça se voit sur le résultat un peu bâclé et sur le côté approximatif.

Pourquoi je ne suis pas motivée, à part le cheval qui me plait toujours autant, le reste m'agace au plus ou point. Je suis lasse de tellement de chose, que ça me déprime. Je ne sais pas vraiment quoi faire....

Mercredi 9 décembre 2009 à 14:55

Mon père n'était pas un lâche, ni un fainéant, c'était un homme bon, trop bon même. Il était gentil, patient et à l'écoute. C'était d'ailleurs lui qui nous lisait des histoires le soir et qui nous prenait dans ses bras lorsque nous nous faisions mal. N'allez pas imaginer qu'il n'était pas homme pour autant, il était travailleur, robuste et fort. Il était tel qu'un homme devait être afin d'assumer une famille de 5 enfants. Cependant il était incapable de prendre une seule décision, il ne savait pas se décider, trop absorbé et stressé par les conséquences que cela pouvait engendrer. Il ne savait non plus pas négocier. Rien de bien grave, si ce n'était qu'il devait hériter de l'élevage de chevaux et de bétails de son père. Ce métier demandait beaucoup de choix et les conséquences étaient lourdes, il fallait également débattre des prix et beaucoup parlementer. Le seul choix que mon père fit de toute sa vie fut de prendre pour épouse ma mère. Ce fut d'ailleurs ce choix qui décida mon grand-père a laissé totalement les rênes de son élevage à  mon père. Ma mère était une femme qui forçait le respect, rare fut les fois où je l'entendis élever la voie dans ma vie. Son ton était calme, posé, mais ferme. Il ne laissait pas de réplique possible. C'était elle qui prenait les décisions, qui commandait et qui négociait. Aussi, ce fût elle qui prônait à la place d'honneur de la table. Nombreux de mes amis et des amis de mes parents en étaient choqués, ça ne se faisait pas, c'était la place de l'homme, la femme quant à elle devait être placer à sa droite. Or chez nous, le schéma était inversé. Il paraitrait, qu'au tout début de leur mariage, mon père à force de s'entendre dire par ses amis qu'il se faisait manger par sa femme et qu'il devait retrouver sa place d'homme au sein de sa maison, finit par revendiquer sa place en tapant du poing sur la table. Ma mère lui répondit calmement, que cette place revenait à celui qui prenait les décisions, et que si mon père souhaitait les prendre, elle céderait sa place. Mon père tout remonté et encore en colère, déclara qu'il les prendrait désormais. Le soir même, il siégeait en place d'honneur. Cela dura 3 jours, 3 jours durant lesquels ma mère ne prit plus part aux décisions, aux ventes et aux achats. Cette dernière se plaisait à dire qu'en trois jours la chevelure de jais de mon père avait blanchi de moitié, tant son stresse était grand devant autant de décisions à prendre! Après cela, plus jamais il ne redemanda cette place. Lorsque ses amis osaient lui dire quelque chose, il leur répondait que son affaire était celle qui marchait le mieux de toute la région, alors ils baissaient la tête et à force, n'ennuyèrent plus mon père avec ça.

 

A suivre… (je tiens à préciser que c'est totalement fictif et que ça ne reflète en rien ma vie xD)

Mercredi 9 décembre 2009 à 14:53

http://azona.cowblog.fr/images/Imagesblog/Females50.png
Ah la mort! Tant de mystère et de questions autour de ce petit mot de 4 lettres! Une chose est sûre, elle nous concerne tous, puisque nous passerons tous un jour entre ses mains. 

Déjà, comment vous représentez vous la mort? Un squelette recouvert d'un long manteau noir tenant à la main une faux? Une vieille femme toute ridée, fatiguée de faire son travail? Moi, je l'imagine belle, douce et envoutante. Telle une nymphe à qui on ne peut résister. C'est peut être utopique, et lorsque je la verrais je prendrais peut être peur et je voudrais fuir devant sa laideur, mais il me plait de l'imaginer ainsi. 

Pourquoi sommes nous autant dérangé par la mort? Est ce le côté imprévu de son arrivée? Le fait qu'on ignore si la mort est une fin ou le début d'autre chose ou simplement la continuation de notre vie? La peur de notre jugement? La peur de ne pas pouvoir lui échapper? La peur de notre mort par rapport à notre souffrance? 

Pour être franche, je n'ai pas “peur” de se que je pourrais trouver dans la mort, mais plus la manière dont elle va me faucher.Va t-elle me prendre sans que je puisse comprendre, ou au contraire va t-elle me laisser le temps de la voir arriver doucement, de la voir se pencher sur moi calmement alors que je souffrirais le martyre? C'est plus ça qui me donne la chair de poule. 

Comment ça je n'ai pas peur de se qu'il y a ou pas après? Non, car si on réfléchit bien il n'y a pas des milliard de possibilités, il y en a que deux : soit il y a quelque chose ( et là il y a effectivement des milliard de possibilités sur le quoi exactement), soit il n'y a rien. Donc si il n'y a rien, ben voilà la mort c'est la fin, on aura plus rien à regretter une fois mort puisque plus rien de nous subsistera. Ou quelque chose d'autre nous attend, peut être en mieux, peut être en pire ou tout simplement pareil que se que nous avons déjà vécu. Du coup j'aviserais à ce moment là. 

Bien évidement que j'aimerais qu'il y ai quelque chose, une sorte de jardin d' Eden ou bien un monde d'esprit ou nous voguons dans le monde à notre guise à veiller sur le monde. Après tout n'est question que de croyance. Certaines religions parlent d'un paradis et d'un enfer, d'autre de la réincarnation et d'autre encore d'un  monde des esprits. 

Un jour, alors que je questionnais ma maman au sujet de la mort, elle m'a dit :” tu n'as pas eu peur de naître, n'es pas peur de mourir”. J'ai trouvé ça véridique, même si au fond de moi je me suis dit, si nous naissons de “rien”, alors nous mourons dans “rien”. 

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