azona
ocean is my grave
azona
ocean is my grave
Vendredi 6 mai 2011 à 11:28
Prend moi sous ton aile, ne les laisse pas me salir, m'obscursir, me faire douter. Garde moi prêt de toi, ne me lache pas, ne me laisse pas.
Laisse moi juste pouvoir t'admirer jour après jour, nuit après nuit. Je ne veux rien d'autre, je n'ai besoin de rien d'autre. Ta présence seule m'importe, ta présence seule me fait vivre, me fait être moi même.
Ne t'éloigne pas de moi, je sens qu'elle rode autour de moi, qu'elle n'attend qu'un seul faux pas de moi ou de toi pour me refaire plonger dans les abysses de mes peurs, de mes craintes, de mes doutes.
Je connais enfin le bonheur, la chaleur de l'Amour, la douceur de la sécurité. Je peux enfin me libérer de cette carapace trop lourde, de cette vigilance épuisante. Prêt de toi, je me sens libre, je me sens moi, je me sens tellement bien.
La douceur du soleil carresse enfin ma peau, éloignant l'obscurité de mon âme fatiguée. Prêt de toi, j'ai enfin compris la valeur, la richesse de ce sentiment qu'est le bonheur. On dit vrai à son sujet, une fois qu'on n'y a gouté on ne veut plus le quitter. Alors mon Amour, ne me quitte pas! S'il te plait...
Mercredi 9 décembre 2009 à 14:55
Mon père n'était pas un lâche, ni un fainéant, c'était un homme bon, trop bon même. Il était gentil, patient et à l'écoute. C'était d'ailleurs lui qui nous lisait des histoires le soir et qui nous prenait dans ses bras lorsque nous nous faisions mal. N'allez pas imaginer qu'il n'était pas homme pour autant, il était travailleur, robuste et fort. Il était tel qu'un homme devait être afin d'assumer une famille de 5 enfants. Cependant il était incapable de prendre une seule décision, il ne savait pas se décider, trop absorbé et stressé par les conséquences que cela pouvait engendrer. Il ne savait non plus pas négocier. Rien de bien grave, si ce n'était qu'il devait hériter de l'élevage de chevaux et de bétails de son père. Ce métier demandait beaucoup de choix et les conséquences étaient lourdes, il fallait également débattre des prix et beaucoup parlementer. Le seul choix que mon père fit de toute sa vie fut de prendre pour épouse ma mère. Ce fut d'ailleurs ce choix qui décida mon grand-père a laissé totalement les rênes de son élevage à mon père. Ma mère était une femme qui forçait le respect, rare fut les fois où je l'entendis élever la voie dans ma vie. Son ton était calme, posé, mais ferme. Il ne laissait pas de réplique possible. C'était elle qui prenait les décisions, qui commandait et qui négociait. Aussi, ce fût elle qui prônait à la place d'honneur de la table. Nombreux de mes amis et des amis de mes parents en étaient choqués, ça ne se faisait pas, c'était la place de l'homme, la femme quant à elle devait être placer à sa droite. Or chez nous, le schéma était inversé. Il paraitrait, qu'au tout début de leur mariage, mon père à force de s'entendre dire par ses amis qu'il se faisait manger par sa femme et qu'il devait retrouver sa place d'homme au sein de sa maison, finit par revendiquer sa place en tapant du poing sur la table. Ma mère lui répondit calmement, que cette place revenait à celui qui prenait les décisions, et que si mon père souhaitait les prendre, elle céderait sa place. Mon père tout remonté et encore en colère, déclara qu'il les prendrait désormais. Le soir même, il siégeait en place d'honneur. Cela dura 3 jours, 3 jours durant lesquels ma mère ne prit plus part aux décisions, aux ventes et aux achats. Cette dernière se plaisait à dire qu'en trois jours la chevelure de jais de mon père avait blanchi de moitié, tant son stresse était grand devant autant de décisions à prendre! Après cela, plus jamais il ne redemanda cette place. Lorsque ses amis osaient lui dire quelque chose, il leur répondait que son affaire était celle qui marchait le mieux de toute la région, alors ils baissaient la tête et à force, n'ennuyèrent plus mon père avec ça.
A suivre… (je tiens à préciser que c'est totalement fictif et que ça ne reflète en rien ma vie xD)
Jeudi 17 septembre 2009 à 21:50
Je n'ai pas très bien compris, je ne sais pas non plus se qui m'a pris, une seule chose était sûre je ne pouvais pas la laisser mourir sur ce bitume froid et sale. J'ai donc accouru vers elle, son regard me suppliait, à croire qu'elle savait que je pouvais l'aider et c'est d'ailleurs se que j'ai fait. Je suppose qu'on a dû me regarder avec horreur, on a certainement dû immortaliser ce moment avec photo et film de téléphone portable, je ne faisais pas attention à se qui m'entourait, je n'avais de yeux que pour cette être qui agonisait, celle que j'appelais ma soeur.
Je senti sa présence très peu de temps après avoir commencer mon oeuvre, son regard pesait sur moi. Il se fraya un chemin dans la foule qui s'était formé autour de nous et il s'arrêta juste devant moi. Un instant je pensa qu'il allait m'arrêter mais il n'en fit rien. Mon attention se concentra à nouveau sur ma soeur, elle avait peur, peur de moi et pourtant elle s'accrochait à ma personne avec tant de force! J'essayais de la rassurer mais comment lui faire oublier que je n'étais pas humaine? Que ces quatre dragons représentant respectivement un élément qui me mordaient le bras gauche, faisant couler mon sang étaient normales, tandis s'échappait de ma main droite, posée sur sa poitrine, des étincelles bleues?
Ses blessures commençaient à guérir, elle se rapprochait à grand pas vers la vie, je l'éloignais de la mort, encore un petit effort, il le fallait avant qu'elle soit totalement hors de danger. Ma tête commençait à me tourner, je perdais trop de sang, ce corps ne le supporterait pas encore longtemps, mais il était impossible pour moi de me révéler au grand jour sans causer des dégâts autour de moi, aussi je prenais sur moi. Puis les sirènes retentirent, et je stoppa mes soins, elle allait vivre je le savais, la priorité à présent était que moi je m'en sorte, je me releva avec précaution, j'essayais de me frayer un chemin dans cette foule, mais elle m'oppressait, m'obligeant à rester, je n'avais pas assez de force pour lutter, lorsque je sentis son bras me soutenir. Il écarta avec facilité la foule et nous éclipsâmes avec rapidité dans une ruelle avant l'arrivée des secours. Il ne me laissa pas le temps de reprendre mon souffle, il s'assura que personne ne voit et puis je fûs téléporter.
Pendant un instant je crus qu'il m'emmenait dans son royaume, or ce ne fut pas le cas. Je me trouvais prêt d'un lac en pleine nature. Il m'aida à avancer jusqu'à ce dernier et me dit avec colère :
- N'essaie pas de t'enfuir comme la dernière fois, ou bien je rendrais à la mort se que tu lui as pris.
Je me dégagea avec force de son emprise, : "t'inquiète pas, je vais pas partir".
- Ce serait bien une première, grinça-t-il.
Je rentra dans l'eau, sans me préoccuper de sa température, je m'immergea complètement, et là dans la profondeur du lac, je montra enfin mon vrai visage.
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