Ah la mort! Tant de mystère et de questions autour de ce petit mot de 4 lettres! Une chose est sûre, elle nous concerne tous, puisque nous passerons tous un jour entre ses mains.
Déjà, comment vous représentez vous la mort? Un squelette recouvert d'un long manteau noir tenant à la main une faux? Une vieille femme toute ridée, fatiguée de faire son travail? Moi, je l'imagine belle, douce et envoutante. Telle une nymphe à qui on ne peut résister. C'est peut être utopique, et lorsque je la verrais je prendrais peut être peur et je voudrais fuir devant sa laideur, mais il me plait de l'imaginer ainsi.
Pourquoi sommes nous autant dérangé par la mort? Est ce le côté imprévu de son arrivée? Le fait qu'on ignore si la mort est une fin ou le début d'autre chose ou simplement la continuation de notre vie? La peur de notre jugement? La peur de ne pas pouvoir lui échapper? La peur de notre mort par rapport à notre souffrance?
Pour être franche, je n'ai pas “peur” de se que je pourrais trouver dans la mort, mais plus la manière dont elle va me faucher.Va t-elle me prendre sans que je puisse comprendre, ou au contraire va t-elle me laisser le temps de la voir arriver doucement, de la voir se pencher sur moi calmement alors que je souffrirais le martyre? C'est plus ça qui me donne la chair de poule.
Comment ça je n'ai pas peur de se qu'il y a ou pas après? Non, car si on réfléchit bien il n'y a pas des milliard de possibilités, il y en a que deux : soit il y a quelque chose ( et là il y a effectivement des milliard de possibilités sur le quoi exactement), soit il n'y a rien. Donc si il n'y a rien, ben voilà la mort c'est la fin, on aura plus rien à regretter une fois mort puisque plus rien de nous subsistera. Ou quelque chose d'autre nous attend, peut être en mieux, peut être en pire ou tout simplement pareil que se que nous avons déjà vécu. Du coup j'aviserais à ce moment là.
Bien évidement que j'aimerais qu'il y ai quelque chose, une sorte de jardin d' Eden ou bien un monde d'esprit ou nous voguons dans le monde à notre guise à veiller sur le monde. Après tout n'est question que de croyance. Certaines religions parlent d'un paradis et d'un enfer, d'autre de la réincarnation et d'autre encore d'un monde des esprits.
Un jour, alors que je questionnais ma maman au sujet de la mort, elle m'a dit :” tu n'as pas eu peur de naître, n'es pas peur de mourir”. J'ai trouvé ça véridique, même si au fond de moi je me suis dit, si nous naissons de “rien”, alors nous mourons dans “rien”.