J’ai craqué. Ca y est. Je suis sous antidépresseur… Le boulot a fini par avoir raison de mes nerfs, la boule au ventre, l’ambiance pesante de la productivité, l’abnégation total du côté humain, m’ont conduit à prendre des petites pilules pour aller mieux.
Je suis donc en arrêt depuis une semaine et encore pour une semaine. Car les pilules magiques ont besoin de temps pour faire effet. Mon médecin m’a dit que si j’avais besoin de plus, on prendrait plus, qu’on n’était pas pressé. Je souhaite aller mieux, mais je sais que ça ne va pas se faire en deux temps trois mouvements ! Surtout que j’ai une « bonne » place, enfin niveau salaire, alors je ne peux pas le laisser comme ça !
Je stresse pour plein de truc, surtout que le boulot m’a appelé me demandant pourquoi je ne venais plus… Il n’y a rien de plus important que la santé, mais si je n’ai plus de boulot, donc plus de sous, je ne pourrais plus vivre, et donc la santé morflera tout autant. Je prends donc ce temps de repos comme un peu de répit avant la reprise inévitable. Dès que je m’en sentirais capable, je regarderais pour un autre boulot. Mais bon quitter un CDI dans une entreprise qui ne connait pas la crise, il faut y réfléchir sérieusement avant…