azona
ocean is my grave
azona
ocean is my grave
Lundi 15 novembre 2010 à 10:18
Vous devez avoir déjà entendu cette petite phrase, non? Le plus souvent, c'est lorsqu'on se plaind d'une tâche/personne/chose en particulier qu'on a pas envie de faire ou qui nous ennuie pour que quelqu'un nous balance cette fameuse phrase : on a toujours le choix.
Déjà, je ne comprends pas l'intérêt de cette réplique... Est-ce pour nous faire comprendre qu'on soule? qu'on ferait mieux de la fermer et ne pas rechigner à la tâche? Ou bien, c'est juste histoire de répondre quelque chose?....
En tout cas, je ne suis pas d'accord avec cette phrase, parce qu'on a pas toujours le choix! En effet, on est obligé, et je dis bien obligé de faire et de subir un paquet de truc dans notre vie, sans qu'on nous demande notre avis et qu'on nous laisse justement ce pseudo choix....
Vous ne voyez pas trop se que l'on peut obliger? Et bien, laissez moi vous donner des exemples : Déjà durant toute notre enfance on a pas le choix! On nous habille sans nous demander notre avis, on nous met à la crèche/à l'école/chez papi et mami/etc.... On nous couche, on nous donne à manger, etc...
Alors biensur on va me répondre que c'est pour son "bien", mouais j'ai des doutes, vous pensez réellement qu'habiller un garçon en bleu et une fille en rose c'est pour son "bien"?
Il y a aussi la période des "vieux", où les enfants les mettent en maison de retraite, anciennement le mouroir. Une fois de plus c'est pour leur "bien", sans vouloir être méchante dans certains cas, c'est surtout pour le bien être et la tranquilité de ces dits enfants....
De plus, nous n'avons pas le choix sur des millions de choses comme : la mort, la maladie, les limites de notre corps, de notre espèce, etc...
Mais ce n'est pas tout! Chaque choix résulte d'un autre choix, allure reculer sur un c'est un peu annulé celui d'avant et par conséquent ne pas avoir le choix! je vais trop vite? Bon, avec un exemple ça passera surement mieux!
Imaginez : vous devez travailler pour payer vos études, mais c'est compliqué de réussir les deux, mais comme on a toujours le choix, on pourrait stopper les études, ça arrangerait le problème, non? Ou encaisser et les continuer.... Or, en stoppant les études on contredit un autre choix qui était : est-ce-que je fais des études ou non?
Vous avez suivi? Bref, tout ça pour dire que NON, on a pas toujours le choix! Oui, instant philosophique qui résulte de mes levés très matinal quand je vais bosser et qui ne sert à rien à part prendre le chou, mais j'assume!
Petits mots
Par maud96 le Lundi 22 novembre 2010 à 13:03
D'accord pour cet "instant philosophique" (j'aime mieux te mettre un com ici que dans tes articles sur le cheval,aimant moi aussi les chevaux mais n'étant pas cavalière)... Justement, "cavalière", j'en rêvais, enfant, mais les suites de mon syndrôme de Marfan me l'ont interdit, médicalement : on n'a vraiment pas toujours le choix. On peut seulement se battre pour élargir un peu nos "limites" de liberté.
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