azona
ocean is my grave
azona
ocean is my grave
Jeudi 8 septembre 2011 à 18:56
J'ai du mal à imaginer qu'une femme se fasse battre et reste avec l'homme en question.... Comment a-t-elle pu s'enteter au point de passer des années auprès d'un type pareil!
Ma cousine était dans le même cas, elle subissait les excès de colère de son conjoint alcoolique et ce pendant plus de 7 ans! Faut avoir un gros soucis pour en arriver à ce point là! Non?
Je veux dire, que si un jour mon conjoint lève la main sur moi, il a intérêt à avoir des remords, de limite se jetter à mes pieds en me suppliant de lui pardonner. (Oui, je ne me prends pas pour de la merde! lol)
Mais soyons réaliste, les premières fois où l'espèce de cinglé frappe sa compagne, il est tout mignon, excuse et amour auprès de sa compagne qui est en train de faire ses valises.
Je veux bien admettre qu'un dérapage ça peut arriver! Bon après, si la fille se met à le gifler comme une hystérique, je comprends le type qui lui en met une pour la calmer. Jepars du principe que si un homme n'a pas à lever la main sur une femme, la femme elle non plus n'en a pas le droit. Faut pas abuser non plus, ni tendre le baton pour se faire battre...
Après tout on est des êtres civilisés, on peut s'expliquer avec des mots dit plus ou moins fort, mais en arriver aux mains c'est complétement débiles. C'est un rapport de force qu'on met en place, et soyons réaliste, les femmes perdent à 95% dans ce genre de jeu.
Mais revenons à nos moutons! Oui un dérapage ça peut arriver, mais si jamais il remet ça et bien tant pis si je l'aime, tant pis si on a des enfants ensemble, mais je me barre!
Je ne suis pas une punchin ball ambulant, dont la présence sert de défoulement au nerds de Monsieur.
C'est là que je ne comprends pas ces femmes (comme ma cousine) qui malgrè ce deuxième écart reste avec. Elles savent pertinement qu'il va remettre ça un jour, et sans réel raison particulière, mais parce que ça le soulage, alors pourquoi être prête à en prendre plein la tronche?
Ma cousine m'a dit que c'était par peur. Franchement, ça s'est l'excuse bidon. Je veux dire qu'en vivant avec tu as déjà peur qu'il pète un plomb et qu'il te tabasse, alors en le quittant tu as peur de quoi? Qu'il te tue? Mais de toute manière un jour ou l'autre en restant avec, il ne va plus se contrôler et tu vas finir les pieds devant, alors autant tenter sa chance ailleurs! non?
Surtout qu'elle avait toute sa famille dans le secteur, elle pouvait se réfugier chez sa mère, son père ou son frère.
Mais non elle a préféré endurer pendant des années, jusqu'à se qu'un jour les gendarmes lui balancent que si elle ne le quittait pas, il ne reviendrait plus et que si elle voulait finir les pieds devant avec un type pareil et bien c'était son problème et son choix, mais qu'il fallait arrêter les frais et faire un choix.
Ca a dû faire tilt car deux mois après, elle le quittait!
N'empêche, ça craint d'avoir un déclic aussi tardif quand même....
Petits mots
Par Jeudi 8 septembre 2011 à 19:49
le je pense que c'est difficile de se mettre à leur place ! Surtout quand la violence est liée à d'autres problèmes... Il y a aussi des tas de violences au delà de la physique il y a aussi la verbale on l'oublie souvent je pense... alors quand il y a les deux, ça doit être un sacré truc !
Par Jeudi 8 septembre 2011 à 20:02
le Au fond d'elles, elles aiment ces hommes. Ce n'est pas évident, de quitter quelqu'un parce qu'il vous frappe.
J'ai connue une personne, qui se faisait battre par son mari. 6 ans que ça durait. Elle est restée avec car elle avait un enfant, car elle l'aimait, car elle n'avait pas d'argent et qu'elle ne parlait pas à sa famille. Et, du jour au lendemain elle a tout quitté, un déclic oui, surement. Mais elle est partit sans laisser de traces. Un autre exemple aussi : J'ai connue encore une femme qui se faisait battre, elle a essayé de partir plus d'une fois, il l'a retrouvait et la frappait. Elle a voulu essayer de rester avec lui, voir si ce n'était qu'une mauvaise passe, puis elle repartait. Il la retrouvait etc. On ne peut pas juger ces femmes, dans le domaine d'activité ou je suis, on ne peut les juger parce que l'on est pas dans devant ce fait. On ne sait pas ce qui pourrait arriver, on ne se connait jamais assez bien, et nos réactions encore moins.
J'ai connue une personne, qui se faisait battre par son mari. 6 ans que ça durait. Elle est restée avec car elle avait un enfant, car elle l'aimait, car elle n'avait pas d'argent et qu'elle ne parlait pas à sa famille. Et, du jour au lendemain elle a tout quitté, un déclic oui, surement. Mais elle est partit sans laisser de traces. Un autre exemple aussi : J'ai connue encore une femme qui se faisait battre, elle a essayé de partir plus d'une fois, il l'a retrouvait et la frappait. Elle a voulu essayer de rester avec lui, voir si ce n'était qu'une mauvaise passe, puis elle repartait. Il la retrouvait etc. On ne peut pas juger ces femmes, dans le domaine d'activité ou je suis, on ne peut les juger parce que l'on est pas dans devant ce fait. On ne sait pas ce qui pourrait arriver, on ne se connait jamais assez bien, et nos réactions encore moins.
Par Jeudi 8 septembre 2011 à 20:07
le Ce n'est pas aussi facile... Avec un regard extérieur tout parait simple 'quitte-le !'.
Mais ces femmes-là sont follement amoureuses, culpabilisent "si il me frappe c'est qu'il doit avoir raison quelque part, c'est que je le cherche, c'est que je suis mauvaise" et se mettent à se dire qu'elles ne trouveront jamais mieux puisque c'est "de leur faute".
Généralement, il n'y a pas que ça. La violence physique étant le summum, elle intervient lorsque le mec (ou la femme hein) a déversé son fiel. Et la violence verbale fait que la personne se sent nulle, pense qu'elle n'a pas le droit de vivre, que se faire battre est une punition juste etc.
Je suis fière de ces femmes qui réussissent à quitter leur mari, même après autant d'années, parce qu'il y en a qui ne le font pas et ne le feront jamais et d'autres qui n'ont pas eu le temps.
Mais ces femmes-là sont follement amoureuses, culpabilisent "si il me frappe c'est qu'il doit avoir raison quelque part, c'est que je le cherche, c'est que je suis mauvaise" et se mettent à se dire qu'elles ne trouveront jamais mieux puisque c'est "de leur faute".
Généralement, il n'y a pas que ça. La violence physique étant le summum, elle intervient lorsque le mec (ou la femme hein) a déversé son fiel. Et la violence verbale fait que la personne se sent nulle, pense qu'elle n'a pas le droit de vivre, que se faire battre est une punition juste etc.
Je suis fière de ces femmes qui réussissent à quitter leur mari, même après autant d'années, parce qu'il y en a qui ne le font pas et ne le feront jamais et d'autres qui n'ont pas eu le temps.
Par Jeudi 8 septembre 2011 à 20:13
le Je pense que c'est difficile de se mettre à leur place, et émettre un jugement aussi.
Par Vendredi 9 septembre 2011 à 5:08
le Malheureusement dans beaucoup des cas, ces femmes périssent sous une violence des plus cruelle, parfois la famille ou les proches se montrent étonnés en disant, “cela ne se voyait pas qu’il y avait un problème dans le couple, elle n’en à jamais parler”… “elle avait l’air heureuse et sereine”, “ils formaient un beau couple”, “qui aurait pu imaginer une telle horreur”, etc… Et oui certaines personnes cherchent à aider pendant que d’autres nient l’évidence et préfèrent se cacher derrière des excuses bidons...
Marie
Marie
Par Vendredi 9 septembre 2011 à 6:07
le Un sujet pas très simple à traiter et sur lequel beaucoup préfèrent fermer les yeux. Je t'offre ce poème que j'ai écrit et publier sur ce sujet:
Mon propos aujourd’hui, sera au vitriol,
Trop de femmes ici-bas subissent des viols.
Pas le viol criminel, celui qui est illégal,
Mais le résultat dû, au devoir conjugal.
Epousée est asservie, après avoir aimé,
Mari tyran, il le lui avait bien caché.
L’amour devient vite un rapport forcé,
Et c’est bien pour cela qu’il l’a épousé.
La femme est son objet, c’est sa propriété,
Son plaisir personnel, c’est sa priorité.
Et si elle se rebiffe, et dit je ne veux pas,
La violence est un jeu même si il mène au trépas.
La loi les protége et leur donne tous les droits,
Même lorsqu’elle veut fuir, elle doit suivre sa voie.
Aucun droit pour elle, « demandez au mari, »
« Mais il va me frapper ! Je vous l’ai déjà dit.»
Pas de démarches sans son consentement,
Pour toute démarche, il doit donner son agrément.
Et tous les rouages de notre belle société,
Se mettent en place pour la contrecarrer.
Bien amicalement
Claude
Mon propos aujourd’hui, sera au vitriol,
Trop de femmes ici-bas subissent des viols.
Pas le viol criminel, celui qui est illégal,
Mais le résultat dû, au devoir conjugal.
Epousée est asservie, après avoir aimé,
Mari tyran, il le lui avait bien caché.
L’amour devient vite un rapport forcé,
Et c’est bien pour cela qu’il l’a épousé.
La femme est son objet, c’est sa propriété,
Son plaisir personnel, c’est sa priorité.
Et si elle se rebiffe, et dit je ne veux pas,
La violence est un jeu même si il mène au trépas.
La loi les protége et leur donne tous les droits,
Même lorsqu’elle veut fuir, elle doit suivre sa voie.
Aucun droit pour elle, « demandez au mari, »
« Mais il va me frapper ! Je vous l’ai déjà dit.»
Pas de démarches sans son consentement,
Pour toute démarche, il doit donner son agrément.
Et tous les rouages de notre belle société,
Se mettent en place pour la contrecarrer.
Bien amicalement
Claude
Par Vendredi 9 septembre 2011 à 19:52
le La "pression" n'est jamais faite que de violences physiques : elle a souvent été précédée de paroles humiliantes, de constats "sur le fait" de petites maladresses, d'un jeu psychologique pervers avec les enfants, ce qui fait que la femme conjointe, toute forte qu'elle se soit crûe au départ, devient culpabilisée, dépendante, etc... Il faut vraiment avoir des amis ou parents qui ouvrent les yeux et rassurent la femme victime, quand elle est en pleine déprime...
Par Samedi 10 septembre 2011 à 18:49
le Il est vrai que la violence verbale, on y pense pas! Cependant cette dernière est tellement courante, qu'on y prête plus vraiment attention... Pourtant, la violence n'a pas sa place dans un couple, ni verbale ni physique.
Par Samedi 10 septembre 2011 à 18:50
le Je ne les juge pas, c'est juste que je ne les comprends pas. Certes on peut aimer une personne et tout, mais au bout d'un moment l'instinct de survie doit bien resurgir, non?
Par Samedi 10 septembre 2011 à 18:54
le Je pense qu'il y aussi le facteur du caractère. Une personne avec un fort caractère ne se laissera pas détruire par un homme qui lui dira qu'elle est nulle, incompétente et méprisable.
Après je veux bien admettre que les choses sont plus faciles à dire qu'à faire, mais c'est comme tout. Après faut pas être de ces personnes qui disent de le quitter et que lorsqu'elle le fait, ils ne lui viennent pas en aide. ;)
Après je veux bien admettre que les choses sont plus faciles à dire qu'à faire, mais c'est comme tout. Après faut pas être de ces personnes qui disent de le quitter et que lorsqu'elle le fait, ils ne lui viennent pas en aide. ;)
Par Samedi 10 septembre 2011 à 18:55
le Oui, je pense que beaucoup nient l'évidence et se cache. Je trouve ça dommage de ne pas être capable de tendre la main vers ces personnes qui ont besoin d'aide....
Par Dimanche 25 septembre 2011 à 17:44
le Bonjour. Je viens de faire un tour sur ton blog (c'est pas la première fois. ^^) et en fouillant un peu, je tombe sur cet article auquel j'ai envie de réagir parce que je me sens concernée.
J'ai moi même vécu ça pendant deux ans. Et outre les violences physiques, il y avait les violences morales, les humiliations, l'interdiction d'ouvrir le frigo pour manger et j'en passe.
D'abord, Soli a raison. C'est un cercle vicieux qui est alimenté par l'amour, l'envie d'y croire, l'envie de pardonner. Parce qu'aussi difficile que ça d'y croire, on aime son bourreau. Oui. Ou c'est du moins ce qu'on croit parce que comme tout le monde sait l'amour rend aveugle. Et on se dit que la prochaine fois, on s'en va mais quand prochaine fois il y a, on reste quand même.
Pour ma part, c'était aussi la peur de la solitude puisque ça faisait quatre ans que j'étais avec la personne et le célibat me faisait peur.
Et tu ne peux pas dire que toi tu ferais ci et ça quand tu n'as pas vécu la chose. Moi aussi j'étais comme toi avant. Jamais j'aurais accepté un truc pareil et les femmes battues, je les croyais suicidaires et complètement folles. Je me demandais comment c'était possible de rester sous les coups comme ça. Jusqu'au jour où ça m'est arrivée. Et malgré tout ce que mon entourage me disait, je restais.
Le bourreau est tellement manipulateur qu'il arrive à retourner la situation et nous faire croire que c'est de notre faute. Que c'est limite normal de subir ça et c'est pire qu'une secte. Notre cerveau est complètement retourné et il est presque impossible de s'en sortir.
Moi j'ai réussi à m'en sortir après deux ans mais ce fut pas sans mal et ça laisse des séquelles.
Voilà pour mon témoignage. Et je souhaite à personne de vivre ça. Personne. Même pas ma pire ennemie.
Bon dimanche à toi. :)
J'ai moi même vécu ça pendant deux ans. Et outre les violences physiques, il y avait les violences morales, les humiliations, l'interdiction d'ouvrir le frigo pour manger et j'en passe.
D'abord, Soli a raison. C'est un cercle vicieux qui est alimenté par l'amour, l'envie d'y croire, l'envie de pardonner. Parce qu'aussi difficile que ça d'y croire, on aime son bourreau. Oui. Ou c'est du moins ce qu'on croit parce que comme tout le monde sait l'amour rend aveugle. Et on se dit que la prochaine fois, on s'en va mais quand prochaine fois il y a, on reste quand même.
Pour ma part, c'était aussi la peur de la solitude puisque ça faisait quatre ans que j'étais avec la personne et le célibat me faisait peur.
Et tu ne peux pas dire que toi tu ferais ci et ça quand tu n'as pas vécu la chose. Moi aussi j'étais comme toi avant. Jamais j'aurais accepté un truc pareil et les femmes battues, je les croyais suicidaires et complètement folles. Je me demandais comment c'était possible de rester sous les coups comme ça. Jusqu'au jour où ça m'est arrivée. Et malgré tout ce que mon entourage me disait, je restais.
Le bourreau est tellement manipulateur qu'il arrive à retourner la situation et nous faire croire que c'est de notre faute. Que c'est limite normal de subir ça et c'est pire qu'une secte. Notre cerveau est complètement retourné et il est presque impossible de s'en sortir.
Moi j'ai réussi à m'en sortir après deux ans mais ce fut pas sans mal et ça laisse des séquelles.
Voilà pour mon témoignage. Et je souhaite à personne de vivre ça. Personne. Même pas ma pire ennemie.
Bon dimanche à toi. :)
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://azona.cowblog.fr/trackback/3135846
<< La surface
Et personne ne peut savoir comme il/elle réagirait dans cette situation.