J’avoue être un peu perdue. Je ne me suis jamais perçue comme une personne dépensière, bien que je me fasse plaisir par moment quitte à prendre sur mes sous de côtés ! Cependant, faire un travail qui ne vous plait pas n’encourage pas à se restreindre en ne s’offrant rien sous prétexte qu’il faille économiser….
D’ailleurs, jusqu’où devons-nous économiser ? Doit-on prévoir un capital en cas de coup dur, ou bien accumuler toujours plus, pour le plaisir de voir cette somme grossir encore et encore ?
Mais si demain je décède, à quoi cela aura-t-il servi ? Il est vrai que l’inverse est tout aussi possible, si je vis jusqu’à 90 ans il faut que je compte sur mes économies pour vivre convenablement surtout avec cette retraite qui risque de ne plus exister un jour !
Je n’aime pas prendre sur mes sous de côté, cependant il faut savoir vivre le jour présent, enfin je crois. Alors oui, je suis dépensière par moment, et peut-être même que c’est plus récurent ces derniers temps, mais je crois que c’est pour combler un vide. Comme si d’avoir été privé pendant des années de pouvoir dépenser trois sous pour moi m’amener aujourd’hui où je m’en sors mieux à satisfaire ces années où je n’ai pu que rêver des choses que je souhaitais vraiment…
Mais bon, mon Ange et moi-même avons des projets comme acheter une maison, alors il faut que j’économise quand même… Je vais me serrer la ceinture et remettre chaque centime que j’enlèverais de mon livret A quand je sauverais ma pouliche !