
C'est mon plus grand défaut, même si personnellement je ne le perçois pas comme tel. Et c'est peut être ça le problème au fond. Comment peut-on changer quelque chose si on en voit pas l'intérêt? Je veux dire, oui je suis casanière et associale, et encore je sais très bien me fondre dans la masse au boulot et être "sociable", c'est juste que chez moi j'aime ma tranquilité.
Mais revenons plutôt à mon problème qui n'a pas de réel solution, vue que je ne trouve pas mon côté casanier comme gênant, dans le sens ou je n'empêche pas ma moitié ou d'autres personnes à aller voir d'autres gens, s'amuser et sortir.
Je n'impose pas mon choix de vie aux autres, donc pourquoi changer une manière de vivre si elle n'importune pas vraiment les autres?
Le hic, c'est qu'on veut toujours me pousser vers les autres. Je veux dire, passer une soirée chez des "amis" (à savoir que vue que je n'en ai pas, ça sera forcement ceux de ma moitié, ou ceux de ma famille), ça ne me dérange pas. Encore faut il que ça ne soit pas une habitude! Inviter des gens, pourquoi pas, mais encore une fois avec parcimonie....
Le problème, c'est qu'on souhaite me faire changer et devenir "sociable".... Et encore, quand la personne avec qui je suis, est d'humeur "sociable" également. Ben oui, parce que personne n'est sociable 24h sur 24, si?
Bref, je trouve ça dommage de vouloir me faire changer pour entrer dans une sorte de moule préfabriqué, empli de normes.....
Cependant, je viens à me demander si je ne suis pas une espèce d'erreur de la nature, vouée à vivre seule toute sa vie, au milieu d'un coin perdu à se débrouiller toute seule et condamnée à parler à mon chat dans mes heures perdues....
Je sais que l'être humain a besoin de contact, cependant je n'en ressens pas autant la nécessité que la majeur partie des gens, et même dans ces heures, parler à une personne de ma famille de la pluie et du beau temps me suffit.
Donc, est-ce moi qui suis vraiment étrange ou bien les autres qui ne savent pas "vivrent" avec eux mêmes?
Et devrais-je vraiment essayer de changer, ou bien aux gens de m'accepter telle que je suis? Ou bien, que les deux parties fassent un effort commun? Que je sorte plus et qu'ils me laissent respirer de temps en temps? Et est-ce vraiment si mal d'être associale? Tant de question se bouscule dans ma tête.....
je me reconnais sacrément bien dans ce portrait